Comment bien s’organiser

dans son travail scolaire ?

Avec les confinement, beaucoup d’élèves ne seront pas retournés physiquement à l’école depuis plus de 5 mois.

Le distanciel a permis de conserver le lien avec l’école, mais les habitudes de classe se perdent vite. On ne travaille pas de la même façon seul chez soi et en classe avec trente camarades autour de soi. Comment s’organiser dans son travail scolaire, que l’on soit au collège, au lycée ou en études supérieures ?

Connaître sa mémoire

Bien que les techniques de mémorisation soient différentes selon les profils et les matières, la mémoire fonctionne ainsi chez tous les individus : encoder l’information (en faisant des liens), consolider (réviser) et pouvoir la récupérer au moment où on en a besoin.

Pour optimiser un apprentissage, il faut le répéter immédiatement, quelques jours plus tard puis une semaine plus tard et éventuellement un mois plus tard. La technique simplifiée que je conseille, je la surnomme SW7 : le Soir-même, le Week-end qui suit, 7 jours plus tard.

Sur ce principe, voici donc quelques règles d’or pour être efficace dans ses apprentissages et mieux s’organiser dans son travail personnel !

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S’organiser, c’est économiser du temps

Tout d’abord, il est essentiel de comprendre que l’organisation est un investissement. Il s’agit d’investir du temps et de l’énergie pour en gagner plus tard. Si je révise selon la formule SW7, j’ai l’impression de perdre du temps : “le contrôle ne sera peut-être que dans 3 semaines, alors pourquoi le faire maintenant ?” En réalité, je gagne du temps. Si je fiche mon cours le soir-même (20 minutes), que je relis ma fiche le week-end (5 minutes) puis la semaine suivante (5 minutes), j’ai passé 30 minutes en tout. Et pourtant, j’ai déjà fait au moins la moitié du travail de révision pour le contrôle ! À comparer avec la soirée, ou les soirées, passées sur mes révisions si je “découvre” le cours 48h avant le contrôle !

De plus, en agissant ainsi, on crée un cercle vertueux. Chaque cours est révisé avant le suivant qui paraît ainsi plus clair et avec lequel on peut faire des liens. Ce qui accélère la compréhension et la mémorisation !

Concrètement, comment s’y prendre ?

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En classe

En cours, il faut toujours penser à comment sera réutilisé ce que le prof est en train d’expliquer. Il faut se projeter : un contrôle de connaissances ? un exercice d’application ? une dissertation ?

Prendre des notes à la main

La prise de notes manuelle est essentielle. Beaucoup de jeunes étudiants commencent à prendre leurs notes sur ordi et… ne réfléchissent plus. Lorsqu’on prend des notes sur ordinateur, l’information passe – pour ainsi dire – de l’oreille à la main sans transiter par le cerveau. Elle n’est quasiment pas “traitée” par le cerveau, c’est juste de la transcription. Évidemment, en cas de handicap, le clavier est indispensable. Mais dans tous les autres cas, des études ont montré qu’il était néfaste. Quand on écrit à la main, le cerveau commence à enregistrer fait des liens avec les autres connaissances. La prise de notes suppose aussi le recours aux abréviations et aux symboles qui facilitent l’abstraction.

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Être actif

Plus on est actif en cours, plus on comprend et plus on retient. Mais être actif ne signifie pas seulement “faire”. On peut être très actif lors d’un cours magistral, ce n’est pas parce qu’on ne parle pas que notre cerveau doit être sur pause. Il ne faut bien sûr pas hésiter à poser des questions mais aussi à se poser des questions !

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Faire le point à chaque fin de cours

À la fin du cours, il faut toujours prendre quelques secondes pour faire le point sur ce qui vient d’être vu. Ainsi, le temps de ranger ses affaires suffit pour se rappeler mentalement sur quoi portait le cours et quels étaient les éléments clés. Parfois, les profs le font eux-mêmes sous la forme d’une synthèse collective : “Alors, qu’est-ce qu’on a vu aujourd’hui ? Je vous écoute !”

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À la maison

Le soir, après un goûter bien mérité mais bref, il faut commencer par laisser son cartable fermé et se remémorer ce qui a été vu dans la journée. Juste pour remettre son cerveau en condition et commencer à l’entraîner à récupérer les informations stockées.

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Revoir le cours du jour

Il faut ensuite travailler chaque cours, c’est-à-dire le relire en étant actif intellectuellement : surligner, souligner, flécher, mettre des notes dans la marge. Lorsque c’est fait, on peut faire une fiche, ou un tableau, ou un schéma, ou s’enregistrer… Bref, n’importe quelle forme adaptée à la matière et à son profil. Une fois que les exercices sont faits, on relit rapidement la fiche du cours du lendemain.

Le week-end, on relit ses fiches de la semaine en quelques minutes et on les classe bien.

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Se projeter au moment du contrôle

Pour éviter les “blancs” ou les “trous noirs” face à un examen, il faut toujours réviser en anticipant la situation dans laquelle on va devoir repêcher l’information dans son cerveau : dans quelle salle, à quelle place, quelles formes de contrôle on peut me demander, etc. Se projeter, utiliser son imagination permet au cerveau de reconnaître les conditions du contrôle et donc de récupérer les informations plus facilement.

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Faire un planning et réussir !

Et pour appliquer tout ça, un planning de 15 jours au mur est l’idéal ! Au fur et à mesure, on prend le pli et lorsqu’on voit que le travail paie, que les bonnes notes arrivent et qu’on a finalement économisé du temps et du stress sur le long terme, on est d’autant plus motivé à continuer !

Il est normal de mettre une ou deux semaines à prendre ses marques après la rentrée, tout ne fonctionne pas du premier coup ! Et si c’est vraiment trop difficile à mettre en place seul(e), il faut se faire aider, à Nantes en présentiel et de partout ailleurs en visio ! Profitez aussi du forfait rentrée (25% d’économie), également disponible en visio.

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